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Mayeul Barthes – Point Vélo EPFL

Gérant du Point Vélo EPFL, Mayeul Barthes met sa passion et son expertise au service de la communauté étudiante. Également moniteur et intervenant à DÉFI VÉLO, il aime partager son amour de la petite reine aux plus jeunes.

Le Point Vélo, au service des étudiant.e.s

C’est avec un cousin devenu professionnel de VTT que Mayeul Barthes est tombé dans la marmite du vélo. Il adopte rapidement ce mode de transport, non seulement pour la liberté qu’il offre, mais aussi parce qu’il lui permet d’exprimer son côté bricoleur. « Tu peux vraiment t’approprier ton vélo, le réparer toi-même, faire de la récupération et le personnaliser ». Durant ses études à l’EPFL, le jeune homme développe sa passion en rejoignant le Point Vélo. Cette structure, active depuis 2005, offre à la communauté de l’école polytechnique des vélos neufs et d’occasion, des services de réparation, et même des cours de mécanique. Mayeul y travaille pendant plusieurs mois en parallèle de ses études, avant de mettre son Master en informatique de côté pour devenir le gérant à plein temps de l’atelier.

Aujourd’hui, avec le soutien d’une équipe de treize étudiant.e.s, il répond aux divers besoins des membres de l’EPFL en matière de vélo. Lors des périodes de rentrée universitaire par exemple, le Point Vélo aide les nouveaux venus à s’équiper avec des modèles à bas prix, parfois dénichés sur le campus ou à la déchetterie avant d’être remis en état. L’atelier propose ensuite une permanence quotidienne tout au long du semestre mais aussi des cours de mécanique gratuits pour tous les niveaux. Une manière, pour les membres de l’EPFL, de passer du High Tech au Low Tech, en s’engageant dans des activités plus concrètes que celles généralement abordées dans leur cursus.

« Tout le monde peut s’approprier un vélo »

Mayeul explique que les client.e.s du Point Vélo sont des étudiant.e.s mais aussi des doctorant.e.s ou des enseignant.e.s. L’atelier propose ainsi différents types de cycles à différents prix, « l’idée étant que toute personne voulant faire du vélo trouve son bonheur ». Si le Point Vélo s’adresse uniquement à la communauté de l’EPFL, Mayeul rappelle que des offres similaires existent pour le grand public. Il est d’ailleurs le co-fondateur d’AxéCycle, un atelier participatif de vente et de réparations de vélos bon marché à Lausanne.

L’objectif de ces projets est surtout de former les gens à l’entretien et à la réparation de leurs vélos, des compétences qui s’acquièrent très vite selon Mayeul qui assure que chacun.e peut faire de la petite mécanique « avec pas grand-chose ». Pour lui, c’est une évidence, « plus on forme les gens, plus on voit des vélos partout, et plus on en voit partout, plus on se dit que c’est une bonne chose et que ça va de soi ». Le gérant du point vélo en est convaincu, tout le monde peut s’approprier un vélo, mais il rappelle qu’il est nécessaire de multiplier les initiatives pour toucher tous les publics, à commencer par les jeunes.

Une passion à transmettre

Moniteur et intervenant à DÉFI VÉLO depuis de nombreuses années, Mayeul cherche à transmettre sa passion aux adolescent.e.s. Il y aborde des sujets de mécanique mais aussi ses voyages à vélo, avec l’objectif de modifier la perception des distances chez les jeunes. Il raconte par exemple avoir pédalé jusqu’à Paris en deux jours, une performance qui impressionne : « Ils se rendent compte de ce qu’on est capable de faire avec un vélo, ça fait un peu mal aux jambes après mais c’est incroyable. »

Au-delà des voyages sur de longues distances, le passionné cherche aussi à convaincre que la petite reine est le moyen de transport idéal en ville. Il rappelle aux jeunes que leur vélo peut les ramener chez eux en soirée, après le dernier passage du bus, ou qu’il leur permet de s’amuser sur des petits trajets du quotidien, pendant que d’autres se retrouvent coincés dans les embouteillages. Pour résumer, il assure qu’il n’y a que des avantages à adopter ce mode de transport « à partir du moment où on accepte de transpirer un peu ». Au final, « c’est plus petit qu’une voiture, mais tout aussi efficace ». Un message clair et une passion bien vivante que Mayeul s’assure de partager au plus grand nombre.

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