Bienvenue Benoît

Philipp, instigateur et fondateur de DÉFI VÉLO et chef de projet depuis sa création, nous quitte et cède son poste à Benoît, coordinateur romand depuis 2016. Benoît et Katharina, coordinatrice pour la Suisse allemande, se partagent dorénavant le poste de co-chef·fe de projet.

Son prédécesseur, Philipp, lui a posé trois questions:

Quel est ton lien avec le vélo ?

Si, comme presque tous les enfants, le vélo a accompagné mon enfance lors des balades dominicales en famille dans le Seeland, il ne s’est imposé comme une évidence que bien plus tard. Dans le cadre de mon service civil, j’ai découvert les camps de vacances et j’y ai très vite pris goût. A tel point, qu’avec ma compagne, nous avons mis sur pied un camp itinérant à vélo pour ados avec comme objectif de rejoindre la mer Méditerranée depuis le lac Léman, le long du Rhône. Nous avons organisé ce camp trois années de suite et c’est fort de ces expériences de partage du plaisir d’être à vélos avec des jeunes que je me suis mis à faire du vélo quotidiennement. Depuis lors, le bonheur grisant de la pratique de la petite reine ne me quitte plus, si bien que cette dernière m’accompagne non seulement à DÉFI VÉLO mais également dans tous mes trajets, mes vacances et même lors de mon dernier déménagement.

Quel est ton meilleur souvenir à DÉFI VÉLO ?

L’une des principales richesses de DÉFI VÉLO, c’est l’incroyable communauté vélo qui s’est petit à petit créé au fil des années. Les quelques 150 monitrices et moniteurs ainsi que les nombreux intervenant·e·s qui sillonnent la Suisse forment un groupe hétéroclite mais partageant une même passion pour le vélo. Ces nombreuses rencontrent depuis mon arrivée à DÉFI VÉLO font sans doute partie de mes meilleurs souvenirs. Mais si je dois ne citer qu’un seul souvenir, ce serait peut-être une Qualif’ effectuée au Bouveret il y a quelques années. Partis à l’aube avec quelques moniteurs, nous avons traversé la réserve naturelles des Grangettes à vélo au lever du soleil pour rejoindre l’embouchure du Rhône. Après une journée dans un cadre idyllique au bord du lac Léman, nous sommes rentrés en bateau avec les vélo-cargos. Une des nombreuses belles histoires que permet DÉFI VÉLO.

Quelle est ta vision pour DÉFI VÉLO à l’horizon 3 ans ?

Cette année spéciale mise à part, DÉFI VÉLO est en progression constante depuis quelques années et dispose encore d’un potentiel de croissance intéressant. La large acceptation de l’arrêté fédéral sur les voies cyclables en 2018, les progrès constants des villes suisses en termes d’infrastructures ainsi que la forte progression du vélo lors du confinement permet actuellement aux cyclistes d’avoir le vent dans le dos. Les mouvements de grèves du climat chez les jeunes ont également permis de replacer la mobilité douce au centre de l’attention, notamment chez les jeunes. Depuis les débuts de DÉFI VÉLO il y a 10 ans, le vélo a indéniablement gagné en crédibilité et en notoriété chez les jeunes, dans les collectivités publiques et dans la société en générale. Si nous sommes déjà bien implantés en Suisse romande, nous avons encore du chemin à faire en Suisse allemande. D’ici trois ans, je souhaite qu’on ait augmenté le budget, afin d’avoir les moyens de nos ambitions et pouvoir proposer DÉFI VÉLO à l’ensemble des cantons suisses, pérenniser et développer nos nouvelles offres ainsi qu’ancrer l’action dans les programmes d’activités para-scolaires.